Organisée par les centres associés à l’Ecole des Hautes-Etudes en Sciences Sociales (EHESS) à Marseille, le Centre Norbert Elias, le Cléo (Centre pour l’édition électronique ouverte) , le Credo (Centre de recherche et de documentation sur l’Océanie, le Greqam (Groupement de recherche en économie  quantitative d’Aix-Marseille) et l’Idep (Institut d’économie publique).

En liaison avec les Éditions de l’EHESS.

André Masson donne une vue d’ensemble de l’économie du lien  intergénérationnel selon
trois volets : l’État, la famille, les interactions entre famille et État. Les politiques doivent-elles renforcer
 le lien intergénérationnel? Ou, au contraire, dénoncer les dérives  des solidarités entre générations ? Faut-il privilégier d’autres logiques sociales, fondées  soit sur la liberté et la responsabilité
des individus, soit sur l’égalité citoyenne ? Ces questions départagent clairement les discours actuels
 sur le social et révèlent trois pensées antagonistes de l’État providence qu’André Masson
 qualifie de pensée « libre agent », «multi-solidaire » et « social-démocrate ».
 Chacune a des implications précises sur les modalités de l’intervention publique
 mais s’accommode de sensibilités fort diverses sur l’échiquier politique.
 En passant au crible de ces trois approches les liens socioéconomiques  entre générations,
André Masson éclaire les enjeux que soulève la crise de l’État  providence dans les pays
développés.

Cette initiative est une première à Marseille et a vocation  à réunir les étudiants,
les enseignants chercheurs et les chercheurs du pôle marseillais et à s’ouvrir à un public de lycéens
et d’élèves de classes préparatoires, avec la collaboration du Rectorat de l’Académie d’Aix-Marseille.
Elle a pour but de créer un échange et de construire une réflexion entre  les disciplines des
sciences humaines et sociales sur une question scientifique en relation avec les préoccupations sociales.