Projet scientifique
Dans le cadre du regroupement d’établissements autour de l’Établissement public Campus Condorcet (EPCC), l’EHESS, par la voix de ses chercheurs, travaille avec ses partenaires à la construction d’un projet scientifique pour le Campus.
Commun à tous les établissements et articulé aux projets spécifiques de ces derniers, il offrira de nouvelles perspectives en matière de recherche, tout en garantissant les libertés académiques propres à chacun.
Condorcet : une pratique scientifique de la proximité
L’installation sur le Campus est l’occasion de remodeler la carte des territoires des sciences humaines et sociales, et de poser la question de la place et du rôle des sciences sociales aujourd’hui.
De par son positionnement, géographique comme intellectuel, l’EHESS est au cœur d’un écosystème varié, riche et dynamique. Située à proximité immédiate de ses partenaires institutionnels, l’École consolide et crée avec encore plus de facilités des projets de recherche et de formation ou encore des événements scientifiques de qualité. L’EUR (École universitaire de recherche) pour le projet « Sciences sociales du genre et de la sexualité », constitué avec l’Ined, ou encore le master Migrations, co-accrédité par l’EHESS et l’Université Paris 1-Panthéon Sorbonne avec le soutien de l’Institut Convergence Migrations, sont les premiers exemples de ce qui est amené à se construire ici.
Par ailleurs, voisine du collège Miriam Makeba ou proche des lycées Le Corbusier et Angela Davis, l’École imagine déjà des présentations ou ateliers à destination des acteurs et des publics de l’enseignement secondaire du territoire.
Enfin, l’EHESS a déjà tissé des liens solides avec le théâtre La Commune (Aubervilliers) dans la perspective de collaborations scientifiques et artistiques.
“Tout l’intérêt d’être dans un grand bâtiment sur un campus, est de pouvoir réunir tout le monde. On est proches les uns des autres, on a une réelle proximité physique. On peut tisser des liens avec les acteurs culturels du territoire avec lesquels on est amené à travailler.”
Stéphane Eloy, chargé de communication au Césor
“Nous avons pu rencontrer différentes équipes de laboratoires et organiser des collaborations scientifiques qui n’étaient autrefois pas facilitées par la dissémination des centres et par le manque d’espaces partagés. À titre d’exemple, en décembre 2020, nous avons organisé « Les Journées de l’Ined et de l’Iris ». Les deux centres partagent des axes de recherche similaires, tant sur le genre et la sexualité que sur la santé au travail et les conditions de vie carcérale, selon des disciplines propres à chacune des équipes. Au cours de ces journées, quatre sessions ont été organisées pour mettre en commun et discuter des recherches menées par des chercheurs et doctorants.”
Estelle Girard, chargée de l’aide au pilotage, des partenariats et de la valorisation de la recherche à l’Iris