
Dans certaines régions d’Afrique, les « affaires de sorcellerie » et la chaîne de violences qui conduit du soupçon, ou de la rumeur, à l’accusation publique jusqu’au passage à l’acte (meurtre, lynchage), prennent aujourd’hui une dimension alarmante. Les accusations peuvent cependant être portées devant les institutions légales car dans les systèmes judiciaires de ces pays africains, la « pratique de sorcellerie », associée à la « magie » et au « charlatanisme », est définie et sanctionnée en tant que délit ou crime par des articles des Codes pénaux introduits par l’autorité coloniale au milieu du XXe siècle et conservés, renforcés par les systèmes judiciaires postcoloniaux.
Colloque en clôture du programme ANR « l’État et les institutions face à la sorcellerie dans l’Afrique contemporaine. Violence, justice et droits de l’Homme » (EInSA 2012-2016) organisé par Sandra Fancello (IMAf), Julien Bonhomme (LAS) et André Mary (IIAC).
Informations pratiques
- Lundi 13 juin 2016 - 09:30 - 17:30
- Mardi 14 juin 2016 - 09:30 - 17:30
- Mercredi 15 juin 2016 - 09:30 - 12:30
- EHESS (salle M. & D. Lombard) - 96, boulevard Raspail 75006 Paris