
La société moderne est basée sur des attentes positives quant à l'avenir, qui culminent dans la notion de progrès. L'envers en est l'oubli de la perte : l'expérience de la perte par les individus ou les collectifs n'a pas de place légitime dans nos sociétés modernes. En élaborant une sociologie de la perte, Andreas Reckwitz analyse le paradoxe moderne de sa minimisation au moment où son expérience joue un rôle de plus en plus important, aussi bien au niveau individuel que social, que l'on songe aux perdants de la modernisation ou aux effets du changement climatique.
Informations pratiques
Date(s)
- Mercredi 15 juin 2022 - 17:00 - 19:00