L’objectif est de replacer l’œuvre de Proust dans son temps mais aussi d’en examiner l’écho sur d’autres auteurs, contemporains ou postérieurs à lui, pour étudier quelles politiques se dessinent dans les œuvres.
Cette publication collective vise donc à réenclencher les études proustiennes sur l’histoire, en étudiant les discours, les actions et les affects investis dans l’engagement littéraire, qu’il s’agisse de celui de Proust, de celui qu’il a inspiré ou de celui qu’on lui a dénié. Enfin, on examinera dans quelle mesure Proust peut, ou non, constituer une ressource vitale en temps de désastre.
Table des matières
- Anne Simon, Avant-propos - Temps et contre-temps de l’Europe
- Marisa Verna, Introduction - Style et politique
- Nathalie Azoulai, Proust apeuré
- Luc Fraisse, Proust et l’Action française
- Stéphane Chaudier, Proust impolitique
- Edward J. Hughes, Le commun et le quelconque : Proust en 1919
- Adam Watt, De Balbec à Sète : les Jeunes filles à l’ombre de Valéry
- Elisheva Rosen, Les âges de la vie et le nouage de la littérature et de la politique dans la Recherche
- Annamaria Contini, Désir mimétique et violence sociale : René Girard lecteur de Proust
- Françoise Gaillard, Un énoncé indicible
- Eleonora Sparvoli, Proust, Barthes et la parole non autoritaire
- Brigitte Mahuzier, BalanceTonProust : Pour une politique de la mésentente
- Marion Schmid, Proust et la politique de l’hybridité : Guy Gilles, Le Clair de terre (1970) et Marcos Fábio Katudjian, O Proustiano de Osasco (2013)
- Anna Isabella Squarzina, Proust politique et déictique ?
- Davide Vago, Conclusion - Proust : De l’otium au negotium